SIAM – Service d’Inclusion pour Aveugles et Malvoyants

Le médecin ophtalmologiste définit les critères de prise en charge par le SIAM. Il est en interaction avec les médecins traitants. Il participe aux admissions et aux synthèses. Il ne pratique pas de consultation dans le service.

L’orthoptiste réalise un bilan (sensoriel, optomoteur et fonctionnel) qui détermine les capacités visuelles de l’usager et permet de mettre en place une rééducation afin de stimuler et développer la vision fonctionnelle.

Le psychologue propose un suivi psychologique, en individuel  ou en groupe, de manière ponctuelle ou sur la durée, sur le principe du libre choix. Son travail vise deux axes principaux : l’autonomie et l’épanouissement du jeune et de sa famille. Il participe également au travail d’équipe pour le soutien à l’intégration en milieu ordinaire (halte-garderie, centre de loisirs, établissements scolaires, etc.).

L’éducateur aide les usagers dans le développement de leurs capacités de socialisation et d’autonomie en fonction de leur histoire et de leurs possibilités psychologiques, physiologique, affective, cognitive, sociale et culturelle.

L’adaptateur et le transcripteur adaptent les documents utilisés au plus près des besoins des usagers en fonction des préconisations des orthoptistes, des enseignants spécialisés. Il met en relief, agrandit et schématise tous les documents (braille, graphiques, dessins, cartes…)

Le psychomotricien tente, par une action globale, de favoriser un développement harmonieux des fonctions psychomotrices chez l’enfant déficient visuel.

L’instructeur en locomotion permet l’acquisition de techniques compensatrices visant l’autonomie et la sécurité dans les déplacements et en adéquation au projet de vie du jeune.

L’ergothérapeute a pour rôle de permettre au jeunes d’acquérir l’autonomie la plus complète possible tant au niveau de leur vie quotidienne que de leur scolarité. Il propose un travail d’adaptation du matériel et de l’environnement et aide les jeunes à : développer des moyens de compensation, améliorer leurs aptitudes gestuelles, apprendre des techniques spécifiques d’autonomie, utiliser si besoin des aides techniques (ordinateur, logiciels…)

L’enseignant spécialisé évalue les besoins particuliers de l’élève et favorise autant que possible son parcours en milieu scolaire ordinaire de la maternelle à la formation professionnelle. En étroite coordination avec les professionnels du service, il préconise des adaptations, des outils et des méthodes de travail spécifiques et accompagne le jeune et/ou l’équipe pédagogique d’accueil.

Le technicien en outils de compensation met en accessibilité des outils informatiques. Il aide à l’apprentissage de compétences techniques en vue d’une autonomie dans l’utilisation de l’outil informatique. Il contribue à la maintenance du matériel des usagers. Il recherche les outils les plus adaptés aux besoins de chaque usager. Il assure une veille technologique.

Le travailleur social accueille, informe les familles sur leurs droits ainsi que sur les structures et établissements spécialisés. Il évalue les besoins et oriente auprès des institutions ou administrations (circonscription d’action sociale, MDPH, loisirs et orientation professionnelle).

• Directeur de pôle
• Responsable de service
• Secrétaire de direction

2 avenue du parc
CS 20201 CERGY
95032 CERGY PONTOISE CEDEX
https://www.mdph.valdoise.fr/

https://www.avh.asso.fr/fr

Il se conçoit pour accueillir la personne qui va se trouver en relation avec l’établissement. Il ne s’agit pas d’une plaquette ou d’un livret d’information. C’est un livret prévu pour garantir le droit des personnes accueillies. Le texte de loi précise bien que le livret d’accueil a d’abord pour fonction de prévenir tout risque de maltraitance. Il comporte obligatoirement la charte des droits et des libertés de la personne accueillie et le règlement intérieur de fonctionnement de l’établissement.

Elle doit être annexée au livret d’accueil fourni aux résident-e-s lors de leur arrivée.

Il doit être lui aussi annexé au livret d’accueil fourni aux résident-e-s lors de leur arrivée. Il aborde la dimension collective de l’établissement et définit les droits et devoirs des personnes accueillies. Ce document est arrêté par l’instance compétente de l’organisme gestionnaire, après consultation des instances représentatives du personnel et des instances participatives des usagers et de leurs familles. Il est modifié, au plus tard, tous les cinq ans.

Il doit être signé avec l’usager ou son représentant légal pour tout séjour supérieur à deux mois. En cas de refus un document individuel de prise en charge est établi. Ces documents sont réalisés à l’admission et révisés tous les ans. Il détermine les objectifs, la nature de la prise en charge, les détails des prestations ainsi que leur coût prévisionnel.

Il intervient en cas de conflit entre l’usager, son entourage, l’établissement. Le Préfet et le Président du Conseil génaral fixent la liste des conciliateurs qualifiés.

Il est l’héritier du conseil d’établissement. Le rôle de cette instance est d’informer les résident-e-s de tout ce qui a une incidence sur les conditions de vie, et d’être le moyen pour eux de participer davantage, de s’exprimer, de communiquer, d’agir ensemble, de proposer les mesures à prendre, d’exprimer les doléances et suggestions des usagers, de débattre sur les projets.
Lorsque le Conseil de la Vie Sociale n’est pas mis en place, il est institué un groupe d’expression ou toute autre forme de participation.

Il comprend la description des services, l’organisation, le fonctionnement, les coordinations et coopérations et l’évaluation. Avec cette loi, le projet d’établissement devient une garantie de droit pour la personne accueillie. Il est établi pour cinq ans, après avis du Conseil de la Vie Sociale.
L’organisation est au service de l’intérêt de l’usager, il se fonde sur trois points :

• Références théoriques et valeurs qui sous-tendent l’action
• Cadre légal et réglementaire définissant la mission de l’établissement
• Moyens engagés et disponibles

Le jeune déficient visuel ne pourra être pris en charge que sur réception d’une notification d’orientation et du dossier du jeune par la Maison Départementale des Personnes Handicapées.

Le secrétariat du service prend contact avec la famille, seulement après réception de la notification d’orientation et du dossier du jeune par la MDPH, une admission provisoire est prononcée par la direction après consultation du médecin du service.
Les premières rencontres avec le jeune et sa famille sont des moments importants où il convient de prendre le temps nécessaire. C’est pourquoi le jeune et sa famille sont reçus par l’équipe médico-sociale composée de la direction, le médecin ophtalmologiste, une psychologue et le travailleur social.
La situation est ensuite présentée à l’ensemble de l’équipe de professionnels et une évaluation des besoins se met en place sur une durée maximum de 6 mois. A la suite, si une admission est envisagée, un projet individuel d’accompagnement est élaboré.